Le risque de change est une composante de la situation du frontalier. Avec une rémunération en franc suisse et des dépenses le plus souvent effectuées de l’autre côté de la frontière, le frontalier est en permanence exposé au risque de change.
Qu’est-ce que le risque de change ?
Le risque de change correspond au danger que représente la variation du cours d’une devise par rapport à une autre.
Ce risque existe particulièrement pour les frontaliers qui perçoivent leur rémunération en Franc Suisse et effectuent leurs dépenses en Euros.
C’est ainsi qu’une baisse du cours du franc suisse par rapport à l’euro entrainera une baisse du pouvoir d’achat du frontalier suisse. A l’inverse, ce dernier bénéficiera de la hausse du cours.
Que faire dans le cas d’un prêt immobilier ?
Compte tenu des montants en jeu et de la durée de l’engagement, le danger est encore plus important lors de la souscription d’un prêt immobilier. Pour annuler le risque de change, l’emprunteur peut alors opter pour un prêt dans la même devise que son salaire.
De plus, le taux de ces emprunts est souvent plus bas que ceux pratiqués sur les prêts en euros. Trois formules sont en général proposées par les banques présentes sur le marché des prêts en devises.
- Le prêt à taux fixe
- Le prêt à taux variable pur
- Le prêt à taux révisable capé
Le montant indiqué dans l’offre de prêt pourra varier en fonction du cours à la date de déblocage. Il est donc impératif d’aborder ce point avec votre banque lors de la négociation.
Il est toutefois utile de signaler, au cas où le frontalier serait amené à retravailler en France ou dans un pays de la communauté européenne qu’il serait alors à nouveau exposé au risque de change, sa rémunération s’effectuant à nouveau en Euros. La seule possibilité pour sécuriser l’emprunt sera alors de racheter le prêt en devises.
